Une fois la dernière cyclosportive passée, vous risquez de vous trouver pris au dépourvu… Notre objectif est de vous aider à mieux passer l’automne, car la saison 2024 débute dès le lendemain de votre dernière cyclosportive de cette année.
Les dernières cyclosportives se disputent courant septembre mais vous pourriez aisément trouver d’autres épreuves pour occuper les prochaines semaines. En effet, vous pouvez participer à des contre-la-montre, des gentlemen et/ou, si vous aimez courir, à des duathlons ou encore des bike and run. L’objectif est évident : retarder la coupure en occupant les fins de semaine par d’autres épreuves. N’oubliez pas : le cyclisme propose des compétitions hivernales qui sont les cyclo-cross. On aime ou on déteste et il y a rarement de juste milieu. Avant de vous prononcer, pourquoi ne pas essayer ? Le cyclo-cross permet de continuer à travailler les intensités élevées à une période ou cela s’avère compliqué sur la route.
Basculez sur la course à pied
Là encore, on aime ou on déteste et il n’y a bien évidemment aucune obligation de pratiquer. Pour préparer une course locale, des 10km ou des semi-marathons, ou encore pour vous tester sur des trails, les occasions sont légions. Si vous n’êtes pas tenté par la compétition, vous pourriez malgré tout vérifier les phénomènes de transfert : certains cyclistes voient leurs performances s’améliorer lorsqu’ils se mettent à la course à pied.
Testez un entraînement différent
Vous pourriez tout à fait trouver une source de motivation en remettant en cause votre préparation automnale. L’idée serait de tester un entraînement différent, en essayant de nouvelles choses, en misant sur le qualitatif, avec pourquoi pas un gros travail sur home-trainer. Vous pourriez également vous tourner vers le renforcement musculaire, vérifier l’efficacité d’un cycle de force etc.
Si cela pourra vous surprendre, l’automne ne doit pas servir à développer l’endurance et la vélocité, deux qualités qui sont déjà des points forts si vous sortez d’une saison complète. Au contraire, c’est le moment de travailler vos points faibles. Or, cela va sans doute nécessiter de travailler les intensités élevées ! Si vous ne progressez guère d’une saison à l’autre, c’est le travail mis en place durant les saisons automnales et hivernales qui est en cause ! Vous avez tout intérêt à délaisser les sorties « diesel » pour privilégier le travail spécifique. Commencez par identifier vos points faibles.
Essayez de ne pas prendre de poids
Avoir pour objectif de maigrir ou du moins de ne pas prendre de poids peut constituer une source de motivation. Rappelons qu’une prise de poids supérieure à 5% de votre poids de corps est trop importante. Si vous prenez habituellement cinq kilos en deux mois et que vous mettez ensuite six mois à les perdre, alors votre motivation est toute trouvée : rouler pour limiter la prise de poids aura également pour effet de vous faire progresser, évidemment. Imparable logique.
Eviter de couper…
La coupure ne peut avoir pour effet que de vous démotiver, surtout si la météo est mauvaise. Prenez le temps de récupérer si vous en éprouvez le besoin mais ne prolongez pas trop longtemps le repos complet. Vous pourriez éprouver des difficultés à reprendre, et le risque est élevé de traîner durant l’automne alors que d’autres auront repris sérieusement et sur de bonnes bases.
La motivation passe par l’objectif !
Alors certes, le calendrier n’est pas pleinement défini mais les grandes épreuves ont toujours lieu aux mêmes dates. C’est déjà le moment de réfléchir à vos prochains objectifs. « S’entraîner » et « s’entraîner pour telle épreuve » ce n’est plus du tout la même chose. Si vous n’êtes pas fatigué, ni saturé, le meilleur moyen de lancer la saison automnale est de placer un gros cycle d’entraînement. Vous pouvez miser sur le volume si vous avez du temps libre, ou sur l’intensité dans le cas contraire, avec, pourquoi pas, un gros cycle de PMA dès maintenant.