Conseil n°118 extrait de notre GUIDE VELO, 200 conseils pour progresser : https://cyclocoach.com/en-kiosque-200-conseils-pour-progresser-a-velo/
Il s’agit ici d’une moyenne. Enchaîner les courses à un rythme aussi important n’est pas anodin. Pour tenir la distance à l’échelle d’une saison complète, plusieurs paramètres doivent être réunis :
– Un volume d’entraînement important : supérieur à 10000 kilomètres par an depuis au moins deux années.
– Une préparation hivernale digne de ce nom, marquée par de la régularité et des sorties longues placées bien en amont des premières épreuves.
– Une bonne capacité d’endurance qui va induire une bonne capacité de récupération.
Si ces paramètres ne sont pas réunis, vous risquez d’entrer progressivement dans la spirale de la fatigue. Il faut bien comprendre qu’entre deux épreuves espacées de deux semaines, il ne vous est pas possible de poursuivre une préparation bien structurée, car votre principale préoccupation reste de bien récupérer avant la prochaine échéance. Dans le schéma d’une saison normale, il faut donc arriver déjà au printemps autour de 85% de vos moyens, puis compter sur l’enchaînement des courses pour continuer à monter en puissance. Songez que ces épreuves très rapprochées constituent à la fois des séances de rythme et des sorties longues, même si ce ne sont pas leurs vocations. Inutile donc de combler les semaines sans épreuve par un gros travail de seuil ou des sorties de plus de 4 heures. Profitez plutôt des phases intermédiaires pour récupérer, ce qui constitue votre objectif n°1, travailler vos points faibles que la cyclo précédente a pu mettre en évidence, développer votre PMA. Plus généralement, privilégiez l’intensité au volume.