Février : premières intensités sur le vélo

Les bases sont solides, même si elles n’ont pas été obtenues avec une pratique exclusivement cycliste. Les entraînements se limitent généralement à trois par semaine, avec l’abandon des activités complémentaires, excepté la gym. C’est le moment de monter un peu en intensité, même s’il est encore tôt pour rouler en club, avec tous les risques d’excès que cela comporte… Prévoyez une séance de PMA par semaine et lors de votre sortie dominicale, incluez une dizaine de sprints très courts – 5 à 10 secondes avec récup complète – pour travailler l’explosivité. Chacun sa nature : nous ne sommes pas tous égaux face aux progrès. Certains d’entre nous allons rapidement et bien réagir aux séances d’entraînement alors que pour d’autres, malgré des contraintes de même intensité, leurs progrès seront faibles, voire quasi inexistants en début de préparation. Cette aptitude à la progression ou l’entraînabilité, dépend en partie de l’hérédité. Nos gènes influencent effectivement notre aptitude à l’adaptation. Ils sont déterminés à la naissance mais pas seulement. L’environnement les influencent également : l’alimentation et la pollution (alimentaire, atmosphérique…) jouent un rôle non négligeable. Certains déficits nutritionnels, en acides gras oméga-3 et en fer en particulier, empêchent par exemple la pleine expression des gênes et donc l’adaptation de l’organisme. En février, il est donc bien trop tôt pour vous comparer à vos compagnons d’entraînement.

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