L’intersaison est une période délicate et très personnelle, pas facile à gérer. On doit trouver un juste milieu entre le « trop » et le « pas assez » en tenant compte de nombreux paramètres, de la saison écoulée, de ses projets pour la suivante, mais aussi de votre âge.

Qu’on soit cycliste professionnel, amateur ou cyclosportif, l’hiver est une période qui conditionne la saison suivante : certains en font trop, d’autres trop peu. À vous de trouver le bon compromis. Avant, même les professionnels ne reprenaient l’entraînement que le premier janvier, après avoir remisé le vélo fin octobre, au Tour de Lombardie. Aujourd’hui, cette longue trêve n’est plus d’actualité, mais finalement, on ne sait pas qui, des anciens ou des modernes, détiennent la clé du succès… Nous avons rencontré un « ancien », Jean-Claude Bagot, qui nous raconte : « en 1984, pour ma deuxième saison professionnelle, à 24 ans, j’ai gagné le général du Tour Méditerranéen et la fameuse étape du Faron avec 1500 bornes au compteur. Ceci est possible pour un jeune coureur dont l’organisme se mobilise rapidement après une période d’inactivité. Mais au fil de ma carrière, j’ai progressivement réduit ma coupure hivernale de deux mois jusqu’à deux… jours. J’exagère à peine : pour mes deux ou trois dernières saisons, je rentrais de Lombardie et je remontais sur le vélo dans la semaine qui suivait, même si c’était pour aller faire une simple balade avec mon épouse, sportive, elle aussi. »
Variez les plaisirs…
Si la coupure reste incontournable pour se changer les idées et oublier les contraintes d’un entraînement régulier, parfois contraint et forcé, plus que d’interrompre toute activité physique, c’est la recherche de la diversité qui est primordiale…