Le terme de « coupure » sous-entend une rupture nette entre deux états. Couper, signifie un arrêt brutal, un passage d’une situation à une autre : on stoppe la période d’entraînement pour entrer dans une période de repos. Tout s’arrête immédiatement, sans aucune progressivité. La coupure est aujourd’hui entrée dans les mœurs. Elle est devenue un passage obligé au même titre que la période foncière ou les sorties longues printanières.
Or, la coupure ne devrait intervenir que pour l’une des raisons spécifiques : une fatigue marquée en fin de saison, en lien avec un kilométrage et/ou une intensité importante, un calendrier de compétition relativement chargé ou une saturation, voire une démotivation pouvant parfois conduire jusqu’au rejet de l’entraînement. Autrement dit, inutile de « couper pour couper » pour faire comme tout le monde. La coupure est une phase délicate à gérer et demande une réponse individualisée et très personnalisée. La coupure doit répondre à un besoin réel, doit constituer une nécessité. Si tel n’est pas le cas inutile de raccrocher le vélo du jour au lendemain, comme pour suivre un effet de mode : préférez alors une période de récupération active.