Même si vous venez de débuter le cyclisme, il est temps de songer à votre entrainement hivernal. Si vous souhaitez poursuivre votre pratique, il vous faut investir dans un home-trainer. C’est indispensable puisque pour conserver vos acquis, il faut maintenir la continuité et la régularité dans votre entraînement. Or, compte tenu de la météo qui va se dégrader et du passage à l’heure d’hiver, le recours au home-trainer est presque capital. Le home-trainer n’est pas un outil qui va vous permettre de faire du « temps de selle ». Aussi, ne songez pas à pédaler 2 ou 3 heures… D’une part vous allez très vite saturer, d’autre part la déshydratation serait trop prononcée. La première règle de base est de ne pas dépasser 1h sur home-trainer, en évitant de pratiquer dans des pièces chauffées à une vingtaine de degrés. Privilégiez le balcon, la terrasse, la cave, et n’ayez pas peur d’avoir froid l’hiver : la température corporelle monte très rapidement. De plus, votre hydratation devra être irréprochable, de l’ordre de 0,8 à 1L pour une séance d’une heure. Cette séance sera suivie d’une bonne réhydratation, garante d’une bonne récupération.
Même si le temps vous manque, il est relativement facile de caser deux ou trois séances de 30, 40 ou 50 minutes en semaine à l’entrée dans l’automne, ou du moins lorsque vous ne pourrez plus rouler en semaine en raison de l’obscurité et de la météo. Vous allez ainsi conditionner votre organisme à rouler régulièrement, ce qui favorisera des adaptations.
La seconde étape consistera bien sûr à intégrer des contenus dans vos séances. Cela aura pour effet de les rendre plus ludique, bien entendu, mais ce n’est pas le seul objectif. Conservez votre fréquence d’entraînement habituelle, la durée des séances prévues (30’ à 1h), en ciblant différentes qualités physiques afin de travailler toutes les composantes de la performance. Au premier rang de vos préoccupations doivent se situer le travail de vélocité et le travail de force. Méfiez-vous des hautes intensités : si vous multipliez les courses virtuelles sur Zwift en hiver, le risque numéro 1 est bel et bien de vous conduire à plus ou moins long terme vers la fatigue et donc la contre-performance.

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