Participer à une cyclo, c’est prendre part à une compétition chronométrée où un classement est établi. Diverses catégories permettant à chacun de s’exprimer, il est difficile de ne pas se prendre au jeu. Chacun va chercher à gagner du temps… Voici comment mieux gérer vos épreuves.
Gagner du temps sur une cyclosportive, c’est laisser le moins de place possible au hasard. Connaître le parcours, établir une stratégie et s’y tenir, bien gérer vos efforts et l’alimentation sont autant de variables qu’il faut maîtriser sur le bout des doigts. À potentiel égal, le cyclosportif qui aura le mieux préparé son affaire sera à coup sûr devant. Vous ne voudriez pas voir tous les efforts consentis lors de votre préparation hivernale anéantis à cause d’une mauvaise gestion de la course ?
Conseil n°1 : Gérer le départ
Le départ, et plus généralement les premiers kilomètres, constituent des moments très importants. C’est là qu’il faut prendre la bonne décision : partir « à fond » et tenter coûte que coûte de s’accrocher pour prendre les bonnes roues, ou se laisser décrocher volontairement afin de ne pas se mettre en surrégime dès les prémices de l’épreuve. Ayez toujours à l’esprit une règle très simple : il vaut mieux faire partie d’un peloton légèrement plus fort que vous plutôt que d’un peloton légèrement moins fort. Dans le premier cas, tout en assurant vos relais et votre part de travail dans la limite de vos possibilités, vous profiterez du train. Dans le second cas, vous imprimerez le tempo pour vos compagnons du jour, mais vous risquez le « grand moment de solitude », surtout face au vent. Chacun sait qu’il n’y a rien de plus frustrant. Sur une épreuve de plaine, il est souvent préférable de s’accrocher, quitte ensuite à sauter. En général, la première côte, ou la première accélération nette, fait office de révélateur. À ce moment-là, les pelotons se forment. Une seconde course commence. Vos efforts seront ensuite plus linéaires et mieux répartis. Chacun adoptera alors un train raisonnable, à la mesure de ses possibilités.
Conseil n°2 : Négociez le premier col
En montagne, l’analyse est quelque peu différente. Plusieurs dizaines de minutes passées au-delà du « seuil anaérobie » dans le premier col se payeront « cash » par la suite. Lors d’une cyclo de montagne…
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