Tadej Pogacar ne croit pas au dopage mécanique

Lors d’une conférence de presse consacrée à sa saison 2024 à La Nucia, au sud-est de l’Espagne, Tadej Pogacar a déclaré lundi 18 décembre dernier, qu’il ne croyait pas dans l’existence de dopage mécanique dans le cyclisme professionnel, jugeant qu’il n’était « pas possible de dissimuler un moteur » dans le vélo sans que cela soit découvert : « depuis que les vélos électriques (grand public) sont à la mode, on voit bien que ce n’est pas si facile de mettre un moteur dans un vélo. Je pense qu’on le verrait. Je ne pense pas que ce soit possible de le dissimuler. Il y avait des rumeurs il y a cinq, dix ans. Mais je ne me rappelle même plus la dernière fois que j’en ai entendu parler. Je pense qu’on peut être tranquille par rapport à ça aujourd’hui. »
Malgré des soupçons il y a une dizaine d’années, aucun cas avéré de dopage mécanique n’a jamais été décelé sur une course professionnelle de cyclisme sur route. Le seul cas prouvé d’un vélo aidé par un moteur dissimulé remonte à janvier 2016 aux Mondiaux de cyclo-cross espoirs. Il avait valu à la Belge Femke Van den Driessche, 19 ans, une suspension de six ans par l’UCI. Sur le dernier Tour de France, l’Union cycliste internationale (UCI) a dit avoir procédé, dans le cadre de son programme de lutte contre la fraude technologique, à 997 contrôles sur l’ensemble des 21 étapes qui se sont tous révélés négatifs.

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