La pensée commune prétend que le café aide à maigrir sous prétexte que sa caféine augmente l’activité du système nerveux sympathique, et qu’elle fait donc partie des excitants. Effectivement sa consommation, dès le milieu d’après-midi, perturbe le sommeil de la nuit suivante. Or, un sommeil de qualité favorise l’amaigrissement. D’autres consomment de la caféine pour booster leurs performances ; attention ! Il est possible de comparer l’organisme d’un individu intoxiqué au café à celui d’un individu surexposé au stress. Les effets internes sont les mêmes : une modification des sécrétions hormonales, notamment d’une élévation des glucocorticoïdes (signal d’un état « inflammatoire » chronique), dont le fameux cortisol, l’hormone du stress. En dehors des situations d’urgence ponctuelles ou d’exercice physique, le maintien de sécrétions de cortisol élevées dans l’organisme au repos a plutôt un effet négatif : stimulation de l’appétit, dégradation des réserves protidiques (muscles, tissus maigres, globules blancs…) et concentration du stockage adipeux sur la zone abdominale et viscérale.
Conclusion : une fois de plus tout est dans la mesure… Consommé en petite quantité ou dans des situations précises, le café regorge d’intérêts, cela n’est plus à démontrer. Mais banalisé, et consommé de façon machinale, comme une vulgaire boisson, alors qu’il s’agit d’un véritable « alicament » (aliment médicament), le café peut occasionner des perturbations sur le métabolisme. Perturbations, qui au mieux annulent ses effets bénéfiques sur l’organisme, et au pire comme nous l’avons vu, les inversent.
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